La #cartographie c’est pas de l’art d’accord 😉
Mais Les artistes ont vulgarisés la pertinence de la cartographie de réseau de pouvoir …
Dés 2003-2004 … par exemple :
Le contrôle des médias en France :
Groupe Lagardère (Bureau d’études, 2004)
Diffusée par les Inrockuptibles à 30 000 exemplaires, nous avons eu la surprise de remarquer que, contrairement à nos attentes, elle ne suscita AUCUNE réaction du publique, ni des magazines et médias qui auraient pu y faire référence. Le groupe Lagardère lui-même, hormis un appel d’une responsable de la communication qui voulait connaître l’origine de cette carte, n’a eu qu’indifférence pour ce travail que nous voulions critique, et capable de susciter le débat sur le contrôle et la concentration des médias en France.
Source : http://bureaudetudes.org/
About Bureau :
“The visual analysis of transnational capitalism is based on extensive research and usually is presented in the form of large-sized murals. ‘Governing by Networks’, a chart produced in 2003, visualizes the mutual involvements and dependencies within the global media conglomerates. Revealing what normally remains invisible and contextualising apparently separate elements within a bigger whole, these visualizations of interests and cooperations re-symbolize the unseen and hidden.”
Source : http://www.transmediale.de/About Transmediale
Transmediale : festival is a music and visual arts event held in Berlin, Germany. Founded in 1999, the festival originally focused on electronic music, but has since evolved to cover a wide range of genres under the banner “festival for adventurous music and related visual arts”.
Source : wikipedia
Oui, ils peuvent contribuer, parfois, à la rendre “moins moche”… Je te rejoins. Mais justement, moins moche… parlons-en.
Quand je dis “la carto ce n’est pas de l’art”, ce n’est pas juste une provoc (hé hé), c’est avant tout un avertissement par rapport au rôle de la carto (son potentiel et surtout ses limites!) dans le contexte de l’intelligence économique.
Je m’explique, quand on parle d’Art, on parle de Beau (au sens Esthétique). Et c’est là qu’est le “danger”, puisque le beau est de fait lié aux émotions.
Et pour le coup, il me semble que l’émotion est souvent trompeuse en matière d’IE, tout au moins troublante.
Donc, oui, une “belle carte” peut insciter à y passer du temps et conc prendre le temps de la réflexion. Oui une “carte moche” peut-être repoussante.
Mais avant tout, je crois qu’une carte doit être pratique et s’inscrire dans un process métier.
D’ou viennent les données, qui construit la carte, qui la manipule, qui l’interprète, qui la met à jour, etc.
je crois que c’est surtout sur ces points qu’il faut avancer, avant de trancher sur le choix des couleurs (grosse provoc!)
fred
Très intéressant, je vous recommande ce lien sur les travaux de Marc Lombardi qui a cartographié les liens entre entités financières, pouvoir politique et réseaux terroristes. Sa vie a curieusement pris fin…